Covid, confinement, coronavirus, couvre-feu, vaccin, distanciation sociale… Autant de mots pour nous faire froncer les sourcils et nous faire souffler. On a envie de s’embrasser, de s’enlacer. De se voir. Se rencontrer. Se retrouver. Et pourquoi pas de voyager…
En ces temps particuliers qui mettent chacun de nous à l’épreuve d’une expérience inédite, la solidarité et les échanges se renforcent. On réinvente nos vies et nos projets. On apprend à vivre différemment.
Comme dans les pays du monde entier, le Népal à lui aussi vécu le confinement, ce fameux lockdown. Pendant ce confinement, à Katmandou et dans les grandes villes, chacun reste dans « sa chambre », c’est-à-dire son logement. On ne sort que pour les achats nécessaires.
Dans les villages, c’est quelque peu différent. Comme une grande famille, les villageois partagent leur quotidien en travaillant dans les champs et avec leurs animaux. Le confinement comme nous l’entendons se fait moins ressentir. On pourrait dire qu’ils sont confinés dans la zone géographique de leur village.
La crise du Covid 19 a mis le pays à l’arrêt stoppant complètement certaines des principales ressources économiques du pays: le trekking et le tourisme dans le pays. Les guides, les porteurs et leur famille se retrouvent sans travail et sans compensation financière.
Les contacts avec les locaux sont toujours réguliers, forts et riches. Avec Basanta, nous avons pu échanger régulièrement sur les besoins sur place. Il apparaissait alors que la priorité était de financer du riz, de l’huile, des lentilles et du savon pour les plus démunis de son village.